Premantura ou prime l'esprit baroud'

Mode d'emploi pour se rendre à Premantura "without guide and by foot" :

- tout d'abord de la motivation, beaauuuuuucoup de motivation
- ensuite, une première demi-heure de bus de Medulin à Pula où on arrive à 13h30 pour apprendre que le bus Pula => Premantura ne passe que toutes les 2h... et qu'il est passé à 13h03 ! Merci à l'office de tourisme qui n'est pas foutu de nous donner les horaires : "ben... regardez aux arrêts peut-être !"
NB : un des deux bus pour Premantura, signalé aux arrêts, n'existe plus : OUT le 26 !


- ayant pris son mal en patience, le vaillant touriste peut enfin prendre le bus 28 qui jouera le yoyo en cours de route entre Pomer à droite et Banjole à gauche (cf. carte) : les ânes de l'intersection sont sages, on les a vu 3 fois !
- arrivés à Premantura, le néant, aucune indication...
- nous partons à l'aventure et sortons notre plus joli anglais pour aborder un groupe de jeunes croates. Ceux-ci nous indiquent une plage "à moins de dix minutes en prenant cette route, puis un petit chemin dans la forêt sur la droite".

- Après 3 tentatives en sous-bois, nous déclarons forfait et reprenons la route pour interroger, une nouvelle fois en anglais, des touristes qui au final étaient français (certainement les seuls français avec nous à s'être aventurés par là, mais eux, au moins, disposaient de vélos) !
- sur leurs indications (à savoir, "tout droit jusqu'à l'entrée du parc naturel, puis il y aura des plages de part et d'autres si marcher quelques kilomètres ne vous fait pas peur..."), nous reprenons donc notre route sur un chemin dont la poussière blanche recouvre toute la végétation alentour- après une bonne marche, Oh surprise, enfin les premières indications depuis notre arrivée à Premantura !!!- encore un demi kilomètre de marche, on en voit enfin le bout, c'est une petite crique connue des simples locaux et de quelques touristes bien informés (oui ils viennent en voiture eux !) qui nous attend. L'eau est cristalline et le décor paradisiaque !
Après l'effort vient enfin le réconfort, nous profitons en oubliant presque... qu'il faudra rentrer !